A l'âge de 16 ans, débute ma première expérience professionnelle dans la vente de prêt à porter, à Rennes. Au bout de 8 années, désireuse de nouvelles expériences, je décide de m'envoler vers les États-Unis pour être jeune fille au pair pendant 1 an. Puis à mon retour, je passe un DAEU (équivalent du baccalauréat). Mon diplôme en poche, je pars m'installer à Londres. Après une vie citadine à l'étranger, un retour aux sources s'est imposé à moi. En 2001, je quitte Londres pour venir réaliser un de mes rêves, rénover la maison de mon arrière-grand-mère. J'approchais de la trentaine, il était temps de m'investir dans ce projet. Afin de financer les travaux de rénovation, J'ai passé plus plusieurs années
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Histoire de passion : Ronan écrit des chansons de 300 pages
Parlez-nous un peu de vous Un gars du terroir. D’aussi loin que j’ai pu remonter, mes origines se situent côté paternel à Plerguer, (1606), et côté maternel à Bazouges-sous-Hédé, (1713), des terre-neuvas de Saint-Servant et marins côté père et des paysans et tisserands côté mère, entre terre et mer. J’ai vécu à Hédé jusqu’à 14 ans, passé beaucoup de temps chez mes grands-Parents à Vignoc, au milieu des animaux et dans les champs, puis j’ai déménagé à Bécherel avant de partir à Nantes pour mes études. Je me sens fondamentalement Breton, même si non bretonnant. Je me souviens avoir pris option Gallo au collège Jacques Prévert de Romillé, avec Mme Bourges. J’ai la chance d’exercer le métier que je voulais faire
Histoire de passion : Sam Verlen, la musique au corps
Parlez-nous un peu de vous Sang-mêlé d’une bretonne (pays de Brocéliande) et d’un nordiste (aux abords de la Belgique), mes grands-parents agriculteurs et mes parents m’ont partagé leur lien très fort à la terre, à la nature, leur curiosité, leur joie de vivre, de travailler et leur grande générosité. J’essaie, humblement, de suivre leurs traces à ma façon. La musique m’a happée à l’âge de quatre ans et un lien indéfectible et viscéral s’est scellé entre nous. Je suis aujourd'hui à la fois musicien multi-instrumentiste (claviers/guitares), chanteur, compositeur et… développeur sonore. Papa de deux garçons merveilleux, je voyage au creux de leurs rêves et de leur fantaisie, tout autant qu’avec la musique. Quelle est votre rapport avec votre lieu de vie et
Histoire de passion : Sève Laurent-Fajal, écrire sur les parkings !
Être éditée, ça m’est arrivé un peu par hasard. En 2013, La Gidouille, toute nouvelle maison d’édition bretonne, lançait un appel à textes. J’avais quelques nouvelles que je n’avais fait lire qu’à mes amis et ma famille, qui avaient été très gentils avec moi. L’occasion se présentait d’avoir un regard professionnel sur mes écrits. J’ai donc envoyé mon recueil à La Gidouille, m’attendant à recevoir un petit mot du type « Merci beaucoup, on vous recontactera » ou « Continuez comme ça, vous êtes sur la bonne voie » ou même « Vous n’avez pas un autre métier ? »… Au lieu de ça, j’ai reçu un coup de fil enthousiaste : - Bonjour c’est Yves, de la Gidouille. On a un vrai coup de cœur pour vos nouvelles et
Histoire de passion : Laure ou le sens de l’accueil… insolite !
En 2004, nous sommes arrivés par hasard à la Chapelle Chaussée. Originaires de Pacé nous cherchions une maison en campagne où nos enfants pourraient grandir dans un univers plus en adéquation avec nos valeurs et projets de vie. Nous avons visité le Manoir de l’Alleu et sommes tombé sous le charme, mais le lieu nous semblait beaucoup trop grand pour un simple habitat, nous avons donc décidé d’y créer mon activité professionnelle. Après une période de travaux nous avons ouvert notre chambre d’hôte, puis les gîtes et les cabanes dans les arbres. Tous cela s’est orchestré en peu de temps finalement et c’est encore le hasard qui nous a conduit vers les cabanes dans les arbres. Notre première cabane, les « Elfes »
Histoire de passion : les créations de Marie ou le rêve comme fil conducteur
Parlez-nous un peu de vous Alors… Moi, c’est Marie Vinouse. A 41 ans, je suis mariée et mère d’une merveilleuse fille de 16 ans (si si, je suis tout à fait objective !). J’ai plusieurs loisirs comme la danse bretonne, la randonnée dans les Pyrénées et le sport en salle. J’adore aussi la pop culture (une vraie geek !). Mais au fond qui suis-je ? On peut dire de moi que je suis créative et une grande rêveuse mais je suis aussi totalement bordélique et j’ai un sens de l’orientation désastreux. Bien sûr, j’ai beaucoup d’autres défauts mais on gardera ça pour une autre fois ! Je suis créatrice plasticienne à Meillac. Je réalise des tableaux à base de collages et
Histoire de passion : La Tite fabrique ou le recyclage esthétique et inspiré
Née dans une famille où l'on ne jette rien, j'ai toujours eu à cœur de récupérer des objets, des meubles. Ce qu'on appelle aujourd'hui surcyclage /upcycling a toujours fait parti de ma démarche. Mais je n'en ai pas fait un métier, puisque pendant une quinzaine d'années, j'ai accompagné des enfants et adultes en difficulté. Mais dès que je pouvais, j'utilisais la création comme outil pédagogique, éducatif voire thérapeutique. Après un passage de quelques années sur l’île de la Réunion où je me suis re-connectée à la nature et plusieurs voyages en Asie, je me suis installée à Rennes. La Tite Fabrique a pris tout son sens en voyant tout ce qui était jeté. J'ai alors participé à un projet de quartier
Histoire de passion : Topiktône, des créations textiles alliant qualité, éthique et savoir-faire
J'aime l'idée que chaque être humain porte en lui plusieurs possibilités de vie. Oser explorer un autre chemin et remettre les compteurs à zéro m’a semblé un jour comme nécessaire. J'ai travaillé 20 ans dans une Chambre de Commerce et d'Industrie comme conseillère d'entreprise dans un service dédié à l'innovation. Mais j'ai le goût des activités manuelles et créatives depuis l'enfance. J'ai appris très tôt la couture en auto-didacte et j'ai suivi pendant 3 ans une formation en stylisme, avant de démarrer mon entreprise fin 2017. Arrivés en Bretagne fin 1996 après nos études, mon mari et moi, nous nous sommes installés à Québriac en 2001. Nous avons deux filles de 16 et 19 ans. Nous apprécions beaucoup ce territoire de 'campagne'
Histoire de passion : Saülh ou l’évocation d’un voyage immobile
Comment en êtes-vous arrivés à cette activité ? Après le Bac, j'ai passé deux diplômes professionnels en candidat libre (BEP & CAP en couture), puis j'ai suivi une école d'arts appliqués (MJM Rennes, section stylisme / modélisme), couplée à des expériences en alternance dans le prêt à porter enfant puis en bijouterie fantaisie. C’est à Paris que j’ai continué d’exercer en tant que monteuse de bijoux en freelance. Une opportunité d'embauche s'est ouverte à moi et tout en conservant mon statut de travailleuse indépendante, j'ai fait mes armes en tant qu'assistante de création & communication pour une créatrice de prêt à porter. Une période très formatrice durant laquelle j'ai pris de l'expérience. C’est en 2012 que j’ai décidé de créer ma
Histoire de passion : Corto Fajal, aux sources des sociétés traditionnelles
Les débuts de ma vie d’adulte ont été assez tourmenté. J’ai dû gérer une sensibilité exacerbée sur les choses de la vie, tout en ressentant une forme d’inadaptation aux valeurs du monde auquel j’appartenais. Plutôt que d’en souffrir, de nourrir de l’aigreur et de l’amertume, j’ai choisi égoïstement de le fuir. C’est le métier de réalisateur qui m’a donné le prétexte pour aller voir ailleurs. J’ai pu confronter l’arrogance de notre héritage occidental à l’humilité de notre condition dans les grands espaces sauvages, découvrir d’autres modes de vie et m’épanouir à travers une relation au monde qui m’entoure plus en phase avec mes aspirations. Aujourd’hui, mon cadre de référence est largement inspiré des peuples avec lesquels j’ai vécu ces quinze dernières